« D’autres formes » constitue le prolongement de la résidence d’artiste Céramique/art contemporain de Roxane Vermis à Martres Tolosane. Cette exposition réunit, dans 4 lieux et temporalités différents, des oeuvres de Roxane Vermis, Elodie Lefebvre, Johan Viste, Lorraine Garnier, Laure Rivoal, artistes invités ainsi que celles d’ Abdelkader Benchamma, Guillaume Constantin, Johan Creten, Anita Molinero du FRAC Occitanie Montpellier.
- Salon des Arts et du Feu à Martres Tolosane sur le stand de PAHLM. Pendant les 4 jours du salon.
- Musée de la céramique à Martres Tolosane. Pendant les 4 jours du salon puis aux horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.
- Salles d’exposition de la Médiathèque Le Fousseret aux horaires d’ouverture de la médiathèque. Vernissage le samedi 29 octobre à 15h.
- Galerie du Lycée Martin Malvy à Cazères sur RDV et sur réservation pour les groupes. Vernissage le 10 novembre à 11h.
Hybridations, stratifications, accumulations, … d’autres formes naissent alors d’un langage et d’un vocabulaire contemporain.
La même matière pourtant, mais produisant des signes et des objets qui interrogent notre société, nos usages et nos comportements parce qu’informés de la pensée d’aujourd’hui.
Mais la pensée est intrinsèquement étonnée du présent qui la devance.
Car nous sommes dans l’incapacité de penser l’avenir, hébétés par ce qui arrive, désarmés devant la laideur dont se déguise l’histoire qui se construit sans nous, sans un nous de raison et de sagesse. Nous sommes une fois de plus au spectacle du monde à applaudir et à pleurer.
Seuls l’imagination, la créativité, l’inventivité, la confiance en nous et l’acceptation de l’autre, de la différence, pourrons nous sauver.
Nous devons penser ensemble, engendrer l’hybride, nous traverser d’amour de part en part.
Pour les artistes, guetteurs aux confins, visionnaires aux aguets, penser la matière ne peut se libérer ni des contingences du matériau, ni du contexte matériel, historique, temporel.
Mais ils sont déjà dans l’avenir qu’ils fouillent avec leurs doigts et leurs idées.
Gageons de leur prescience .
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Quand d’autres formes naissent du passé après les ateliers de coulage de faïences historiques ! Les tirages non-finis émaillés ont absorbé les traces de terre des derniers coulages des moules témoignant d’une stratification du temps, et les coutures, les bavures préservées, les manques, en pervertissent l’usage. Les défauts sauvegardés deviennent dentelles. Délicatesse de l’erreur. Le devenir oeuvre de l’objet usuel. Technique artisanale réinterprétée et libérée des enjeux du bien fait.