Théo Revelen Bernard est accueilli en résidence du 1er au 30 mars 2024
Résidence d’artiste à la Ressoucerie Récobrada, puis expositions collectives (dates de vernissages en fin de page).

Né en 1991 Théo Revelen-Bernard est diplômé de l’ENSBA – Lyon depuis 2016. Il est co-fondateur du collectif silo dont les activités s’orientent autour de pratiques éditoriales, musicales et de temps de créations hybrides. Au sein du collectif il œuvre en tant qu’éditeur et développe une recherche autour des pratiques imprimées, traditionnelles et contemporaines. Il revendique une pratique protéiforme et spécifique aux lieux et situations qu’il rencontre. Ses œuvres et ses actions sont tantôt multiples et imprimées tantôt éphémères et uniques. Elles s’attachent à former des interfaces propices aux rencontres et opèrent souvent en invitations. Théo Revelen-Bernard développe également une recherche dans le champs de l’image mouvante ; explorant un prisme allant du cinéma documentaire à l’abstraction visuelle.

Le livre
Objet de culture et de médiation, il est personnel et universel à la fois, intime et partagé, un attachement privé et un bien commun. La pluralité, la diversité de ceux qui s’y expriment et sa libre circulation sont le témoignage de la démocratie, de la liberté comme condition de l’humanité.

Objet livre
Le livre comme matériau

Les quantités phénoménales de livres édités, achetés, échangés, donnés, collectionnés, accumulés, laissés de côté, abandonnés, mis au rebut, jetés, en bennes pour le pilon, déréalise, désacralise cet objet pourtant si essentiel.
Ce matériau devient alors, une matière première possible pour un nouvel usage, après réduction en pâte ou en fibres, pour l’isolation, le bâtiment, fabriquer des objets ou pour en faire du papier à nouveau.

Livre-objet

Le livre comme œuvre

Ainsi, des livres uniques ou en quelques exemplaires, sont tout autant le contenu et le contenant, la forme et le fond. Parfois sans texte, ils excèdent les formats, dépassent les limites, se transforment et se réincarnent en pure idée, sont parfois des collaborations entre poètes et peintres et deviennent des peintures à lire, entre designers et philosophes et deviennent des objets à penser, ente danseurs et écrivains et deviennent des objets non identifiés. Sculptures, installations, qui déplacent les fonctionnalités du livre, deviennent des espace à lire et proposent au livre d’autres rôles, en croisant les disciplines.

Le livre projet éditorial

Des microéditions, ou à tirages limités, sont parfois de véritables œuvres graphiques dans lesquelles les graphistes et artistes s’emparent des multiples possibilités d’impression, gravures, collages, sérigraphies, techniques anciennes et nouvelles. Le livre ou l’objet éditorial devient alors le réceptacles des expérimentations des plus douces au plus extravagantes, témoignant de la richesse et de la modernité de techniques parfois nées à l’aube de l’humanité.
L’écriture bien sûr, et le mot, et la lettre sont convoqués, initialement à l’intérieur du livre, les voilà qui en sortent, et se jouent de l’espace et des normes ou s’associent en poèmes accrochés à des images ou à des traces d’outils graphiques.

Le livre accueillant

Une part de la population reste loin de la culture et du livre en particulier.
Pourrait-on imaginer entrer dans la lecture, s’approprier l’objet, ne plus craindre les livres, en passant par la forme, le jeu avec les mots, de nouvelles matières qui accueillent de nouvelles écritures, entrer dans sa maison livre comme dans sa cabane au fond du jardin ? En faire un monde autre et accueillant !

Exposition collective
Artistes invités :
Marlène Côtelette, Anne Desrivières, Ren Han, Hélène Mongin, Alice Guiraud Milandre, Océane Moussé, Véronique Barthe, .

Et avec les œuvres de Nicolas Daubanes et d’Ernest T. du Frac Occitanie Montpellier, 64 éditions et livres d’art des Abattoirs, Musée-Frac Occitanie, Toulouse, 26 livres-objets de la Médiathèque Départementale, les propositions de Axelle Aldon, Marita Etel, Yipeng Fan, Claire Fantozzi, Elisa Renard, Margaux Sahut, étudiant·e·s en design graphique et art de l’isdaT, Institut Supérieur des Arts et du Design de Toulouse et les réalisations des participant·e·s aux ateliers pendant la résidence.

10 lieux d’exposition :